Les guerillas, les paramilitaires, les déplacés sont en effet de réels problèmes, principalement alimentés par le traffic de drogue et l'extrême inégalité de répartition des richesses. Dans les zones reculées, les plus miséreux n'ont souvent pas d'autres alternatives de survie que les armes ou la coca. Comme ce gamin enfui de la guerilla et recueilli par la femme de ménage d'Alejandro. Une des questions que pose Barcelombia dans ses interviews, "La Colombie est elle un pays sans guerre?", est généralement suivie d'une réponse enflammée, car chaque famille a vécu au moins une tragédie. Ce qui explique d'ailleurs peut-être leur si intense ferveur religieuse. Le président Uribe, en sécurisant certaines zones du pays par d'obscures méthodes très musclées, a réussi à se faire aduler du peuple qui le surnomme "el mesiah" et est sur le point d'être réélu pour un 3ème mandat, mais à quel prix ?
Nous avons donc circulé dans ces fameuses zones sécurisées, qui s'avèrent être plus touristiques que ce qu'on imaginait. Et on y est resté beaucoup plus longtemps que prévu, car on ne peut que s'attacher à ce pays passionnant, d'une grande variété de cultures et de paysages, et à ces gens chaleureux, ouverts, débordants d'hospitalité, d'autant plus attentionnés qu'ils souffrent de la mauvaise réputation de leur pays.
- La Colombie vue par un colombien: Colombia, Boceto para un retrato de Héctor Abad Faciolince: en VO / en français (traduction automatique approximative)
- Un peu de musique:
- Bogota vue par la Mano Negra: Señor Matanza
- Un groupe engagé: Calle 13 - Pal Norte
- Quelques chanteurs populaires: Vicente Fernandez, Silvestre Dangond, Giovanny Ayala, Guillermo Buitrago
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