23 déc. 2009

Sous les tropiques exactement: une louche de rabe


Un autre strip sur le Pantanal en bonus:


Mais au fait, c'est quoi les tropiques?





22 déc. 2009

Sous les tropiques exactement


A la fin de notre croisière amazonienne à Porto Velho, près de la frontière péruvienne et bolivienne, on hésite sur la suite de notre voyage pour finalement choisir Cuiaba, centre géodésique de l'Amérique du Sud et surtout porte d'entrée du Pantanal, réputé être la rolls roys des jungles.
Gros choc après la vie en communauté serrée des bateaux de l'Amazone: mis à part Diogo, le guide et gérant de la posada, on est absolument tout seul ! C'est en effet le début de saison des pluies, et de ce fait pas la période idéale pour l'observation des animaux. On a du coup surtout entre-aperçu leurs popotins, et ce, grâce à Diogo, sans qui on n'aurait probablement rien vu! Une multitude d'insectes par contre nous a dévorée sans rien nous demander. Les pluies, accompagnées d'un concert assourdissant de crapauds surnommés "formule 1" (pour leur parfaite imitation de l'effet Doppler), étaient d'autant plus pénibles, suivi d'éclaircies, bercées du chant des oiseaux, d'autant plus agréable. On a quand même eut droit à quelques apparitions fugaces: capivaras, biches, loutres, singes, iguanes, tortues en train de copuler, et surtout des oiseaux: les fameux tuiuius, symbole du Pantanal, un toucan, des araras azul, colibris, martin pêcheurs, garças au cou tordu, quelques rapaces, seriamas, autruches. La palme revenant aux caimans qui pullulent tellement qu'il faut faire attention où on met les pieds. Par contre, l'anaconda et la panthère de l'affiche sont resté bien cachés.


Les PHOTOS / le diapo du Pantanal.

Marre de la pluie, direction le sud: On traverse le Paraguay avec pour objectif principal de rejoindre les fameuses chutes d'Iguazu, qui, elles, doivent bien profiter de toute cette eau.
Dès la 1ère ville frontière, à Pedro Juan Caballero, on est tout de suite baigné dans l'ambiance: des routes en mauvais état, des bus en ruine, des familles de 3 ou 4 sur une seule moto, très peu de touristes. Les locaux ne sont manifestement pas accoutumés à croiser des gringos dans la rue et nous matent parfois si indiscrètement que c'en est gênant.

Ce petit pays parait économiquement et culturellement écrasé par le Brésil et l'Argentine, les 2 géants de l'Amérique du sud. Ses principales villes sont frontalières et ressemblent à un grand marché aux puces où viennent s'approvisionner ses voisins. Ils n'en défendent que plus farouchement les vestiges de leur culture guarani, certains s'étonnant même qu'on ne sache pas encore parler la langue guarani après quelques jours dans le pays.

On découvre une population entière accro au terere, un mate froid, et surtout un bon prétexte à sociabiliser à l'ombre d'un arbre ou à moto. Bref, un paraguayen n'est jamais très loin d'un thermos.
Une population toujours aussi croyante: en attestent le nouveau testament sur chaque table de chevet, les noms évocateurs des villes: Concepcion, Asuncion, Trinidad, Encarnacion.
Une population tranquille, pas pressée. Les villes deviennent fantômes en début d'après-midi, la chaleur annihilant toute volonté. C'est à Concepcion (latitude 23°S, au cœur du Paraguay) que l'on prend conscience pour la première fois qu'on est sous les tropiques: a midi, les ombres se cachent (on est proche du solstice d'été) et le soleil se fait de plomb.
Les PHOTOS / le diapo du Paraguay
et en voilà d'autres des missions Jesuites.

Ce qui nous attend à Iguazu est largement à la hauteur de nos espérances, avec en bonus très peu de touristes, tout le monde étant accaparé par les préparatifs de noël. Le spectacle commence sur le chemin avant même de les apercevoir par un vacarme allant crescendo. C'est simplement magique; en témoignent les photos.
Le Brésil et l'Argentine se sont partagés l'énorme gâteau qu'est Iguazu, sans en laisser une miette au Paraguay.

les PHOTOS / le diapo de Iguazu

29 nov. 2009

Un long fleuve tranquille


C'est la tête pleine de fantastiques souvenirs de la Colombie qu'on décide de se lancer à la découverte de l´Amazonie brésilienne. Un saut d'avion survolant une région peu recommandable nous dépose au port de Leticia, à la frontière colombo-peruvo-brésilienne. De là, on embarque pour 4 jours et 3 nuits jusqu'à Manaus, au cœur de l´Amazonie. Le bateau est construit sur 3 étages et peut contenir jusqu'à 250 passagers. Dans cette région où il existe peu de routes praticables, les fleuves font office de route et les bateaux de bus.
Munis de nos hamacs tout neuf, on prend soin d´arriver dans les premiers afin de s'installer loin du vacarme du moteur. A chaque arrêt, la concentration de hamacs et de sacs se fait plus dense. Leur enchevêtrement fini par dessiner une gigantesque toile où les corps s´entremêlent. On comprend rapidement les astuces pour conserver un minimum d'espace vital et éviter de se retrouver avec un voisin un peu trop envahissant (placer son hamac en hauteur, s'étirer de tout son long).
Au début, on a quelques craintes pour nos affaires, surtout la nuit pendant les nombreuses escales. D'autant plus que le contenu de nos sacs a été minutieusement étalé aux yeux de tous par un contrôle de police la 1ère nuit (n'oublions pas qu'on vient de Colombie...).
Puis au fil des jours, la confiance et la routine s'installent. On fait peu à peu connaissance avec nos voisins de hamacs: d'abord les touristes hispanophones - Xavi, Marco, Talia, les 2 Juan, Julio et Cecilia, puis les locaux. Les journées défilent au rythme des repas et des siestes, entre lesquels on prend le temps de mater, lézarder, bouquiner, jouer aux dominos ou aux cartes.
Les eaux boueuses du fleuve, s'écoulant calmement le long d'une jungle épaisse et mystérieuse, sont parfois pimentées de dauphins ou d'un bateau en sens inverse. On fini par s'habituer à la monotonie du paysage, au ronronnement incessant du moteur, au cd de musique forro passé inlassablement en boucle dans des baffles grésillantes, aux canettes de bière jetées par dessus bord.
Certaines escales sont l'occasion de se dégourdir les jambes, d'acheter des fruits (encore des saveurs nouvelles). Et quand le bateau reprend sa marche, une brise légère soulage de la chaleur moite et des moustiques.
Après avoir navigué plusieurs jours  sur ce fleuve démesurément grand délimité par des berges quasi vierges, la découverte de l'énorme ville industrielle qu'est Manaus n'en est que plus surprenante. Le plus saugrenu étant son superbe théatre. Une fois de plus, on constate un grand déséquilibre entre ce quartier opulent et les rues insalubres du port et du marché où des familles entières squattent les épaves de bateaux échoués.
A l'approche du port de Manaus, un phénomène étrange se produit: la rencontre de 2 fleuves, l'un couleur café noir et l'autre café au lait, dont la frontière mouvante met plusieurs kms à se dissiper. On se baigne d'ailleurs dans les eaux noires du rio Negro; son immensité et la plage de sable brulant donnant l'illusion de bord de mer.

Puis on repart pour 5 jours de navigation direction Porto Velho, proche de la frontière bolivienne, accompagnés des chiliens rencontrés pendant la "croisière" précédente. Le bateau, plus petit et plus rustique, longe les rives à contre-courant du rio Madiera. On réalise que le 1er bateau était presque luxueux en comparaison, mais on n'est pas au bout de nos peines: on doit changer d'embarcation à mi chemin pour une autre encore plus étroite et usée. Bertrand se cogne constamment la tête et nettoie les toiles d'araignée du plafond. Le voyage commence à se faire long et ennuyeux. Bref, on a atteint nos limites d'adaptabilité; il est temps qu'on arrive. Mais ces 2000 km parcourus au cœur de l'Amazonie resteront une expérience inoubliable!

Les photos / le diapo de l'Amazonie.














19 nov. 2009

Colombia es pasión

La Colombie est surtout connue pour Ingrid Betancourt, les FARCs et Pablo Escobar. Ce pays est pourtant bien plus que ca.
Les guerillas, les paramilitaires, les déplacés sont en effet de réels problèmes, principalement alimentés par le traffic de drogue et l'extrême inégalité de répartition des richesses. Dans les zones reculées, les plus miséreux n'ont souvent pas d'autres alternatives de survie que les armes ou la coca. Comme ce gamin enfui de la guerilla et recueilli par la femme de ménage d'Alejandro. Une des questions que pose Barcelombia dans ses interviews, "La Colombie est elle un pays sans guerre?", est généralement suivie d'une réponse enflammée, car chaque famille a vécu au moins une tragédie. Ce qui explique d'ailleurs peut-être leur si intense ferveur religieuse. Le président Uribe, en sécurisant certaines zones du pays par d'obscures méthodes très musclées, a réussi à se faire aduler du peuple qui le surnomme "el mesiah" et est sur le point d'être réélu pour un 3ème mandat, mais à quel prix ?

Nous avons donc circulé dans ces fameuses zones sécurisées, qui s'avèrent être plus touristiques que ce qu'on imaginait. Et on y est resté beaucoup plus longtemps que prévu, car on ne peut que s'attacher à ce pays passionnant, d'une grande variété de cultures et de paysages, et à ces gens chaleureux, ouverts, débordants d'hospitalité, d'autant plus attentionnés qu'ils souffrent de la mauvaise réputation de leur pays.


17 nov. 2009

Don Umberto y Señora Cristal, carrera 80A, Bogota


Bogota est un quadrillage de rues plus ou moins régulier construit sur une zone marécageuse qui s'étend à perte de vue. La vieille ville coloniale, devenue centre-ville, n'a rien de central. Elle est calée au pied des montagnes de Montserrate et Guadalupe à l'extremité est de la ville. Malgré un système de restriction de circulation, pico y placa, les rues restent saturées de vehicules et de pollution. Il y a bien un projet de métro, mais pas pour tout de suite. En attendant, le ciclo ruta des dimanches, où la circulation est coupée sur certains axes, n'en est que plus appréciable. Les 2600m d'altitude assurent des températures assez fraîches toute l'année. Il n'y a pas vraiment de saison: quand il pleut, c'est l'hiver; quand il fait beau, c'est l'été.

Nous avons eu la chance d'être immergé au sein de la vie d'une famille bogotane, chez Lilian, la grand-mère de Karool. On ne s'attendait pas à un accueil si chaleureux, sans reserve. Ils nous ont ouverts leur porte, nous ont adoptés en toute simplicité et ont même rivalisé d'attention à notre égard. Nous ayant rebaptisé Señora Cristal y Don Umberto, l'énergique Lilian nous a concocté toute sorte de plats typiques plus savoureux les uns que les autres, accompagnés de délicieux jus de fruits aux saveurs inconnus: lulo, feijoa, guanabana...

Comme la plupart des colombiens, elle est une fervente catholique, qui ne rate jamais son programme télé de prières et a décoré chaque pièce de peintures, statuettes et autres bougies à la gloire de Dieu. Cette maison aura été notre point d'attache pendant notre séjour en Colombie, un repère précieux en ce début de voyage après avoir laché toutes les amarres en France.
Encore un grand merci a Lilian, Unyse, Leonardo, Henry, Parra, Angelo, Cindy, Ines, Leidi, Lilian y Oscar !

Alejandro, qu'on avait rencontré à la Guajira, se chargera de nous faire découvrir les bouillonnantes nuits bogotanes. C'est comme ça qu'un soir dans un bar, on se retrouve à discuter cinéma avec Quique, l'acteur de La sangre y la lluvia, un film noir qu'on avait vu la veille où il interprète un chauffeur de taxi. C'est d'ailleurs lui qui nous reconduira chez Alejandro après avoir erré dans les rues de Bogota à la recherche d'une fête qu'on ne trouvera jamais.

Les photos / le diapo de Bogota.




2 nov. 2009

Palmiers de cire et café bio







On traverse la région verte et humide de l'Eje cafetero, pour s'y arrêter en plein coeur, au village de Salento, porte d'entrée de la superbe vallée de Cocora. Ses paysages si uniques parsemés de palmiers de cire se dressant majesteusement de toute leur hauteur (jusqu'à 60m) dans le creux de cette vallée, vallent à eux seuls le détour.



De retour à Salento, on part à la recherche du magasin de café de Pedro, un ami d'Ophélie. Il nous acceuille ainsi autour d'une tasse de café, dans sa petite boutique à l'écart de la rue commerçante, où trône une antique cafetière italienne.

Il nous invite finalement à passer quelques jours chez lui dans sa finca baptisée Sachamama (terre mère, en langue quechua). C'est comme ça qu'on atterri chez une famille de passionnés du café et d'agriculture bio: le bouilonnant Pedro et la paisible Marjorie, dans leur maison en bois éclairé aux bougies où chaque chose a son utilité.
Contrairement à la grande majorité des exploitants de café de la région, ils utilisent des techniques ancestrales qui ne nécessitent aucun apport chimique. Comme ils nous l'expliquent, le café est un arbuste des sous-bois, naturellement protegé et nourri par la vegetation environnante. En voulant en faire une monoculture intensive, il devient vulnérable, ce qui oblige à utiliser des pesticides et autres apports chimiques.  Ainsi, leurs voisins défrichent et arrachent les arbres, alors qu'ils essaient de reforester leur terrain. Ils ont fait le choix d'une production réduite mais de qualité et respectueuse de l'environnement et font d'ailleurs parti du reseau Terra Madre, une organisation prônant le "slow food".

Dès les premiers échanges, nous sommes séduit par leur détermination, leur assurance d'être sur le bon chemin bien qu'à contre-courant et leur mode de vie proche de la nature. Nous réalisons simplement qu'il est possible de vivre confortablement avec peu.

Entre 2 explications sur le processus du café, ils nous font découvrir des richesse cachées de la nature : des propriétés de plantes, au savon de terre et détergent naturel (EM ou Micro-organisme Efficace).



 Les photos / le diapo de Cocora et Sachamama.




28 oct. 2009

Cabalgata à Jardin

On délaisse la chaleur intense de la cote caraïbe pour les températures printanières de Medellin, en passant par une nuit blanche dans un bus glacial. Medellin parait beaucoup plus riche que Bogota (notamment grâce à Pablo Escobar) et a comme un air de ville européenne, mais n'est pas assez calme pour nous.

Direction un petit village qu'on nous recommande chaudement au doux nom évocateur de Jardin. A notre arrivée, c'est l'effervescence pour les préparatifs d'une cabalgata, grande réunion de cavaliers de la région. On finit par trouver à se loger dans une belle villa, chez la soeur de Gustavo qu'on a croisé dans la rue et qui sera notre guide.
En plus du charme de ses rues et de sa place, Jardin est entouré de plantations de banane et de café accrochées sur les flancs de montagnes verdoyantes à perte de vue.


Le jour dit, la place de l'église est déjà animée bien avant l'arrivée des 500 cavaliers. Une cabalgata, ca commence comme un concours d'élegance - les cavaliers portant sombrero et poncho règlementaires se pavanent, et ca termine rapidement en beuverie au rythme des arrêts de bar en bar: une sorte de pub-crawling à cheval. Dans certains bars, ils y sont même acceptés. Impossible d'échapper à la tradition: on se retrouve à trotter avec sombrero autour de la place à coup de tournée d'aguardiente et de rhum. La soirée dure jusqu'à épuisement du cavalier ou de l'animal - 2 chevaux sont morts de fatigue cette nuit-là.

Les photos / le diapo de Medellin et Jardin.


Portraits de Gustavo et de Jaime, qui nous a emmené faire une magnifique excursion à cheval:



22 oct. 2009

La Guajira: mar, sol y pescado

Les quelques infos que l'on récolte sur la Guajira, péninsule semi-désertique à l'extrême nord de l'Amérique du sud, suffisent à éveiller notre curiosité. Bien qu'on nous ait prévenu des difficultés, on decide d'y aller par les transports locaux et on ne va pas être déçu !

Notre odyssée commence tranquillement dans un confortable bus climatisé qui nous dépose à Riohacha, capital de la Guajira, sous une chaleur de plomb. C'est là que le jeu de piste commence: de questions en suppositions, de tentatives en déambulation, nous finissons par trouver le colectivo pour Uribia, qui s'avère être une voiture. En attendant qu'elle se remplisse, on essaie  de s'habituer à la chaleur et à l'accent d'Aquiles, un autre passager, retraité des mines de sel de Manaure.

Arrivés à Uribia, le dernier bus pour Cabo est malheureusement déjà parti. Mais les imprévus font le charme des voyages: Aquiles nous propose de venir à Manaure visiter les marais salants. Et c'est parti pour 2h en moto taxi à la recherche des flamants roses qui viennent se nourrir dans les marais salants au coucher du soleil. On n'apercevra les oiseaux que de loin, mais ce n'est qu'un pretexte pour mieux explorer un paysage lunaire.

On découvre finalement Manaure, un village aux rues paisibles avec ses "taxis ecologicos" (sorte de rickshaw à vélo) bien loin du tourisme. On sort diner dans un minuscule bistrot avec les seuls autres touristes de l'hotel: Anne, étudiante allemande en beaux-arts a Barcelone et Alejando, un Bogotano qui trimballe sa caméra partout pour interviewer des Colombiens de tous horizons. Bertrand profite d'ailleurs de ses interviews pour dessiner les gérants de l'hotel, une famille Wayuu (indigenes de la Guajira). La culture wayuu est matriarcale: les femmes gèrent le business et transmettent le statut de wayuu de génération en génération.
Les photos / Le diapo de Manaure




Le lendemain, nous repartons accompagnés d'Anne et Alejandro a Uribia, bien décider à ne pas rater la "camioneta" pour Cabo de la Vela. 

Nous voila parti pour un trajet épique de 4h serrés comme des sardines sur une route qui se transforme rapidement en une piste poussiéreuse au milieu d'arbustes chétifs et de cactus à perte de vue: notre égo d'aventurier est comblé. En quelques kilometres, le paysage a complètement changé, la vegetation luxuriante du Tayrona est remplacée par une terre aride et désertique. Malgré l'inconfort et les secousses, l'ambiance est bonne et après d'insistantes demandes, on finit par chanter "au clair de la lune" sous des regards curieux et amusés. Une crevaison inespérée nous offre quelques minutes de répit pour se dégourdir les jambes.


On loge chez une passagère de la camioneta qu'Alejandro voudrait interviewer: une petite bicoque les pieds dans l'eau à ciel ouvert où elle nous accroche des chinchorros (hamacs) à côté des leurs et nous cuisine matin, midi et soir des poissons fraichement pêchés.
Il n'y a pas grand chose à Cabo de la Vela: pas d'eau courante, pas d'électricite, pas de fruit, pas de moustique (grâce au vent), pas d'internet (argh!). On y vit déconnectés au rythme des vagues, du soleil et de nos estomacs. Et quand la nuit
tombe, on allume un génerateur à petrole bruyant pour regarder un match de foot, avant d'admirer le ciel étoilé (la polaire est basse sur l'horizon) berçés par le bruit des vagues et les vapeurs d'aguardiente. Difficile de s'imaginer en saison haute, la plage blindée de touristes et kitesurfers.













Les photos / Le diapo de Cabo de la Vela